
Suite
au meurtre perpétré la semaine dernière à Ben Guerdène, dont la
victime, un infirmier de l’hôpital régional, a été exécuté par un groupe
de salafistes qui ont été, par la suite, appréhendés, et ont reconnu
les faits à eux reprochés, Ferid Béji le désormais célèbre cheikh
zeitounien, a averti que ce meurtre marque le début de la nouvelle phase
atteinte par les miliciens d’Ansar Chariâa, qui consiste à juger et
exécuter des personnes pour soit disant apostasie. Le Cheikh Béji
prévient que si le gouvernement ne prend pas les devants dans cette
histoire, nous risquons de voir de plus en plus souvent des exécutions
sommaires du même type, perpétrées par des énergumènes qui se donnent le
droit d’exécuter des gens au nom de la Chariaâ.
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