
Soulèvement, renversement, rébellion, manipulation ou révolution ? Quoiqu’il en a été, le résultat est le même: Chute d’une dictature, 173 morts par balle (du 24/12/2010 au 27/2/2011), des dizaines d’agents de l’ordre et cadres du ministère de l’intérieur emprisonnés, le verdict d’une justice militaire remis en cause par des proches de martyres et ceux de prévenus. Aussi bien du côté des de celles d’inculpés ou de celui de celles de ceux qui ont été tués, de part et d’autre, les familles se considèrent comme étant victimes… Alors que les circonstances des évènements est pourtant claire et que le tribunal militaire détient tous les éléments permettant de lever le voile sur les responsabilités, plutôt que de rendre justice à toutes les victimes et juger équitablement les vrais responsables, l’institution a-t-elle ou pas été contrainte à formuler un verdict arrangé et blanchir certaines personne ?
On peut dire que les 96 tunisiens tués par balle avant le 14 janvier 2011, ont contribués à la fuite de Ben Ali et la chutte du régime. Mais qu’en est-il de la centaine de morts après le départ de Ben Ali ? Pourquoi sont-ils morts ? Qui en sont les responsables et pourquoi le tribunal militaire ne juge pas les coupables ayant mené les tunisiens à s’entre tuer ? Certaines familles des martyres sont-elles instrumentalisées et d’autre abandonnées ?
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